Bernard Laporte, aurait choisi de débarquer Guy Novès pour le remplacer par Jacques Brunel à la tête du XV de France.
A quelques semaines d’un tournoi des VI nations crucial pour l’avenir du rugby international Français, la situation s’est accélérée ce jeudi dans les instances du rugby. Et l’onde de choc s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux avec des milliers d’interventions d’amateurs de rugby. Souvent très critiques, notamment à Toulouse, sur l’attitude du président de la fédération, homme d’affaire et ancien ministre Bernard Laporte.
Les faits : la presse spécialisée rapporte en milieu de journée l’éviction de Guy Novès de la tête d’une équipe de France de rugby qui sort d’une série de matchs peux glorieux. Ce limogeage n’est pas confirmée mais une conférence de presse de Bernard Laporte, homme fort du rugby tricolore, est annoncée entre Noël et le Premier de l’an. Acte 2, le nom de Jacques Brunel, proche de Laporte, et ancien co entraineur de Toulon, puis sélectionneur de l’Italie et désormais en poste à Bordeaux est évoqué. Acte 3, vendredi : la messe semble dite. Qui est Jacques Brunel, quel jeu va t il tenter de faire jouer l’équipe de France ? Tentative de réponse dans sa biographie.
Jacques Brunel, né le 14 janvier 1954 à Courrensan dans le Gers, est un joueur de rugby à XV français, qui a ensuite poursuivi une carrière d’entraîneur. Formé au FC Auch Gers, où il joue de 1967 à 1979. Il passe par le FC Grenoble (saison 1980-1981) et l’US Carcassonne (saison 1981-1983), avant de revenir au FC Auch Gers où il joue de 1983 à 1988. Il évolue au poste d’arrière. Au terme de sa carrière de joueur, il devient entraîneur du club (1988 à 1995). Il poursuit sa carrière d‘entraîneur avec l’US Colomiers de 1995 à 1999 puis à la Section paloise (1999-2001). Déjà utilisé en tant que consultant par le sélectionneur de l’équipe de France Bernard Laporte, il est nommé entraîneur adjoint chargé des avants en 2001, l’encadrement étant également composé de Bernard Viviès qui a la charge des arrières, de l’Anglais David Ellis qui s’occupe de la défense et de l’arbitre Joël Dumé. Il quitte la sélection au lendemain de l’élimination de la France en demi-finale de la Coupe du monde 2007. Après le départ de Philippe Boher de l’USAP, il rejoint ce club pour en devenir le manager général.
En janvier 2011, il annonce son départ du club catalan avant d’officialiser, en mai, son engagement en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale d’Italie, poste où il succède au Sud-Africain Nick Mallett. Pour son premier tournoi disputé à la tête de la sélection italienne, lors de l’édition 2012, celle-ci termine à la cinquième place, remportant une victoire lors de la dernière journée face à l’Écosse. Lors de l’édition suivante, l’Italie fait mieux en terminant quatrième et remportant deux matchs dans un même tournoi, face à la France et l’Irlande. En 2014, l’Italie termine à la dernière place avec cinq défaites en autant de rencontres. Durant son passage, l’Italie dispute 50 rencontres, 11 victoires et 39 défaites.
Il rejoint à partir de la saison 2016-2017 l’Union Bordeaux Bègles comme entraîneur des avants. À partir du 14 mars 2017, suite à la mise en retrait de Raphaël Ibañez, il devient le manager de l’équipe par intérim puis est confirmé à la tête de l’équipe pour la saison saison 2017-2018. (avec Wikipédia)