La cocaïne disponible sur le marché toulousain est de plus en plus pure alerte l’Observatoire Français des drogues et toxicomanies. Les experts notent également un retour de l’héroïne.
Le marché de la drogue évolue à Toulouse et dans toute la France. La cocaïne longtemps importée depuis l’Espagne arrive désormais directement des Antilles ou de la Guyane en France et à Toulouse. Elle est plus pure. L’héroïne semble faire son retour sur le marché toulousain des drogues illicites alertent les spécialistes en cette fin d’année 2017. La drogue la plus souvent consommée, à Toulouse comme dans toute la France, reste le cannabis et ses dérivés. Tendance de cette année, une disponibilité plus fréquente de l’herbe « À Toulouse, la situation concernant le cannabis continue d’évoluer. Globalement, la tendance à la hausse de la disponibilité de l’herbe perdure » commentent les spécialistes de l’OFDT. De plus en plus de particuliers semblent également faire pousser leur propre production.
traditionnellement surtout présente au nord et à l’est du pays (Lille et Metz), à proximité des marchés
néerlandais et belge, l’héroïne est désormais plus visible dans la partie sud du pays (Marseille, Toulouse,
Bordeaux). Tous ces éléments doivent conduire à une grande vigilance quant à la diffusion du produit, en particulier auprès de nouveaux usagers plus « naïfs » et donc plus vulnérables.
Une récente saisie de la police a démontré un retour de l’héroïne dans les quartiers toulousains. Ces faits récents sont corroborés par plusieurs constats. « L’augmentation du nombre d’éléments recueillis laisse à penser que des évolutions autour de ce produit sont en cours. Réservée à des cercles d’initiés, des réseaux de pairs aux profils socio-culturels particuliers, l’héroïne semble doucement revenir au centre des discours d’usagers d’opiacés » pointe le bilan 2017 de l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies pour Toulouse.
Autre drogue « dure » : la cocaïne. Elle est désormais disponible aux alentours de 80 euros le gramme. Chère, cette drogue consommée par un public bien inséré socialement, est de plus en plus pure. Avec un nombre d’intermédiaires moindre, elle est souvent mesurée avec un taux de principe actif de 60 à 80%.
Bonjour,
Vous serait-il possible de changer l’appelation incorrecte « Office des drogues et toxicomanies » en « Observatoire français des drogues et des toxicomanies » dans le chapeau de votre article?
Merci par avance.