Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres et le Conseil de sécurité ont condamné vendredi l’attaque meurtrière perpétrée jeudi contre une base de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) au Nord-Kivu. Jeudi soir, des groupes armés présumés ADF ont pris d’assaut une base opérationnelle de la MONUSCO située à Semuliki, dans le territoire de Beni. Des combats prolongés ont opposé les éléments présumés ADF et les forces de l’ONU et des FARDC.
Des combats prolongés au Nord Kivu
Selon la MONUSCO, au moins 15 Casque bleus du contingent tanzanien et cinq membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été tués dans cette attaque. Au moins 53 autres soldats de la paix ont été blessés, dont quatre grièvement. Le Commandant de la Force de la MONUSCO est sur place pour évaluer la situation en matière de sécurité dans la région et coordonner la réponse de la mission onusienne avec les FARDC.
« Je tiens à exprimer mon indignation et ma profonde peine (suite à) l’attaque de la nuit dernière contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo », a déclaré vendredi matin M. Guterres lors de l’ouverture d’une conférence de donateurs au Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) à New York.