
La CGT dénonce la « clause Molière » qu’elle considère comme discriminatoire et exige de vraies mesures pour lutter contre le dumping social. Plusieurs conseils régionaux et conseils départementaux viennent d’instaurer, pour les chantiers publics du bâtiment, » la clause Molière » créant l’obligation pour les salariés étrangers détachés en France de « parler français « .
Les raisons invoquées sont, d’une part, la sécurité – ils ne comprendraient pas les consignes – d’autre part, l’action contre l’utilisation abusive de travailleurs détachés – filtrer leur arrivée sur des critères linguistiques.
Pour la CGT, cette disposition est inacceptable, xénophobe, et discriminatoire parce qu’elle cible les salariés déjà en situation d’extrême exploitation. « Tout le contraire de la bataille à mener contre ceux qui usent et abusent du dumping social et qui imposent des conditions de travail inacceptables » a t on précisé mardi à la centrale.