
Le Département de Haute Garonne a reconduit ce mardi son aide exceptionnelle en faveur des populations syriennes victimes de la guerre. A l’heure où le monde s’interroge sur de possibles massacres de grande ampleur dans la ville d’Alep.
Afin de soutenir les populations victimes de la guerre en Syrie, les élus départementaux de Haute Garonne réunis en session mardi 13 décembre, ont décidé de renouveler en 2016 l’aide exceptionnelle d’urgence de 100 000 euros, allouée par le Département en 2015.
Cette subvention sera attribuée pour moitié à l’ONG L’Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux, afin d’acheter notamment des médicaments, du matériel médical et des barils de carburant destinés à alimenter les générateurs d’électricité, indispensables au bon fonctionnement des unités de soins et des blocs opératoires de l’hôpital de Bab Al Hawa, au Nord de la Syrie. Cet hopital a été fondé en 2013 par UOSSM.
La deuxième moitié sera versée à l’association MEDINA, pour l’acquisition d’une ambulance et d’équipements médicaux, et couvrir pendant 3 mois les frais de fonctionnement de l’association qui a mis en place une clinique mobile – spécialisée en gynécologie, gynécologie obstétrique, pédiâtrie et suivi psychologique – dans la zone rurale du gouvernorat d’Alep, à Kepatan Aljabal.
A LIRE AUSSI : la Syrie saigne ses habitants sont en train de mourir
L’aide départementale sera affectée au Fonds d’Action Extérieure des Collectivités territoriales (FACECO), géré par le ministère des Affaires étrangères, qui subventionnera l’action des deux associations. Le FACECO est un fonds d’urgence permanent pour l’action extérieure des collectivités territoriales au profit de l’aide d’urgence aux victimes de crises humanitaires à l’étranger. L’utilisation des ressources ainsi collectées fait l’objet d’une traçabilité précise, et les élu-e-s sont informé-e-s en temps réel de leur affectation.
« Face à l’urgence humanitaire et sanitaire quotidienne en Syrie, il est de notre devoir de tendre la main aux populations victimes de cette guerre. L’accès aux soins est une priorité, il constitue un droit fondamental auquel nous devons répondre » a souligné Georges Méric, président du Conseil départemental.
C’est normal. Il n’y a, en Haute Garonne, aucune urgence humanitaire, médicale et sanitaire. Il suffit se marcher dans Toulouse, Muret ou St Gaudens pour vérifier que personne ne couche dehors, Il suffit, TOUS les soirs d’aller à la Médiathèque de Toulouse pour vérifier que le camion et les bénévoles des Resto du coeur s’ennuient et attendent en vain des gens à secourir. Mais Alep ça fait bien dans le tableau de l’humanitaire, comme Bengazi faisait bien au temps de Sarko.
Et si chacun commençait pas s’occuper des priorités locales ce ne serait pas mieux ? Si l’argent des impôts nationaux allait aux nationaux en difficulté ce ne serait pas mieux ? Il n’y a pas d’argent dans vaste monde des pays musulmans producteurs de pétrole pour aider leur coreligionnaires ?