
Emmanuel Macron a annoncé mercredi matin qu’il était candidat à l’élection présidentielle de 2017. Sans passer par les primaires de la gauche. Sa candidature provoque un tir de barrage et une pointe d’humour.
A droite et à gauche, la candidature d’Emmanuel Macron ne laisse pas indifférent. Loin de là. Celui qui se dit ni à droite ni à gauche, qui fut ministre de l’économie du gouvernement Valls provoque une vague de réactions. Sa candidature s’il obtient les 500 signatures d’élus nécessaires à son dépôt pourrait gêner les candidats des deux camps.
Manuel Valls a réagi en des termes clairs et déclaré pour gouverner il faut « une expérience qui a été éprouvée par le temps et (…) refuser les aventures individuelles ».
Jean Christophe Cambadélis qualifie cette candidature de « très embêtante » :
J’étais hier l’invité de @aslapix dans dans « C à Vous » sur @france5tv : https://t.co/RK8Si2YQhU #CaVous pic.twitter.com/FbqmucXshm
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 16 novembre 2016
Cette candidature d’Emmanuel Macron c’est très embêtant. Parce que la gauche est dans un rapport aujourd’hui de 60-40 si vous mettez l’extrême droite et la droite vis-à-vis de la gauche. Si on morcelle, si un jour il y a un candidat qui est Macron, un candidat désigné par la primaire de la BAP, un candidat qui est Mélenchon, un candidat du parti communiste, un candidat des écologistes, je vous donne le résultat: aucun de ceux que je viens de nommer ne seront au deuxième tour de la présidentielle.
Mathias Fekl secrétaire d’Etat au commerce international tire à boulets rouges et pointe le « candidat de ceux qui veulent faire exploser la gauche ».
Arnaud Montebourg signale « le candidat des médias »
Leader du Nouveau Parti Anti Capitaliste, Olivier Besancenot fait dans l’humour :
#Macron annonce sa candidature. Dans ce contexte, est-ce vraiment nécessaire de maintenir les primaires de droite? ?
— Olivier Besancenot (@olbesancenot) 16 novembre 2016
A droite aussi le candidat Macron est raillé
Alain Juppé demande « de la méfiance » à l’égard d’une personne qui se présente en « chevalier blanc ». François Fillon rappelle quant à lui le manque d’expérience du leader d’En Marche.