Qu’en est il de la démocratie lorsque des policiers, ou des magistrats peuvent publiquement influer sur le débat démocratique à quelques jours du scrutin en annonçant des procédures contre l’un ou l’autre des candidats ? La question se pose aux Etats Unis avec l’affaire dite des Emails. Elle pourrait se poser en France autour de Nicolas Sarkozy ou d’un autre.
Aux Etats Unis, le FBI avait annoncé ré ouvrir le dossier lié aux émails de Hilary Clinton, candidate à l’élection présidentielle. Cet acte avait été lancé moins de 10 jours avant la clôture du scrutin. A l’heure où des électeurs se rendent déjà aux urnes. Une position du FBI qui avait été abondamment commentée par la presse et utilisée comme argument par les adversaires de la candidate démocrate à l’élection présidentielle. Dans cette affaire complexe mêlant espionnage, violation du secret défense, vie privée et autres manoeuvres politiques, le FBI a annoncé dimanche, à 48h de la fin des élections qu’il maintenant, finalement sa position de ne pas poursuivre Hillary Clinton.
"What’s really on the ballot is what kind of country we want for our children and grandchildren.” —Hillary pic.twitter.com/ihTi53NFJO
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 7 novembre 2016
Les réactions ne se sont pas faites attendre de la part du camp Trump. Ce dernier a estimé que cette décision abondait encore la théorie du complot et martelé « Hillary Clinton était « la personne la plus corrompue qui n’ait jamais brigué la présidence des États-Unis »
JOIN ME TOMORROW!
MINNESOTA • 2pmhttps://t.co/WcgLh4prS7MICHIGAN • 6pmhttps://t.co/9BqGVKNNrt
VIRGINIA • 9:30pmhttps://t.co/eHeElwUwQW pic.twitter.com/v4HF2UIIfP
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 6 novembre 2016
Le vote est déjà ouvert et des observateurs font notamment état d’une participation en hausse dans certains Etats. A quelques heures de la fin de campagne, les deux candidats multiplient les meeting dans les régions jugées décisives pour l’issue finale du vote.
Vidéo Emails: le FBI maintient sa position de ne pas poursuivre Hillary Clinton Copyright : Euronews FR