Les Nations Unies font état de violations répétées du cessez-le-feu par les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination ces derniers mois à Kidal et dans ses environs, dans le nord du Mali.
Dans un communiqué le conseil de sécurité a condamné ces attaques qui « menacent la viabilité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ». Des sanctions ciblées contre ceux qui compromettent la mise en œuvre de l’Accord, reprennent les hostilités ou violent le cessez-le-feu sont désormais envisagées par les institutions internationales.
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Les Nations Unies demandent au gouvernement malien et à ses alliés de mettre en place « des patrouilles de sécurité conjointes, œuvrer à l’établissement des administrations intérimaires dans le nord du Mali et mettre en place des commissions en vue du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants ».
Les membres du Conseil se disent inquiets de l’expansion des activités terroristes et criminelles dans l’ensemble du Mali et de l’intensification des violences intercommunautaires dans le centre du pays.
MALI | Le Pdt #IBK a reçu cet après-midi en audience le Gal de Division François-Xavier WOILLEMONT, Cdt de la Force Barkhane (COMANFOR) pic.twitter.com/bzXyuHV2ZR
— Presidence Mali (@PresidenceMali) 1 novembre 2016
Sur place, des troupes françaises sont encore positionnées pour lutter contre les groupes djihadistes liés à Al Qaeda ou Daech. Les forces de l’opération Barkhane opèrent désormais au nord Mali mais aussi sur une large bande de territoire.