275.000 personnes sont assiégées dans la ville d’Alep en Syrie. Des centaines de civils auraient été tués lors des derniers combats.
Face à la tragédie à Alep, en Syrie, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a estimé mardi qu’il fallait prendre des mesures audacieuses, y compris en limitant l’utilisation du veto par les membres permanents du Conseil de sécurité. Selon lui, l’attaque du 19 septembre contre un convoi humanitaire, les frappes récentes qui ont touché trois centres du groupe de sauveteurs bénévoles les Casques blancs, et celles qui ont touché au moins trois grands hôpitaux de l’est d’Alep, « semblent toutes indiquer que les opérations en cours sont conduites dans un mépris total des normes les plus élémentaires du droit international humanitaire ».
« Les attaques lancées en ce moment sur Alep par toutes les parties, y compris celles menées contre les civils, les unités médicales et les travailleurs humanitaires, leurs locaux et leurs équipements, pourraient constituer des crimes de guerre », a ajouté le Haut-Commissaire. « Et si de telles attaques sont sciemment commises dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre la population civile, elles pourraient aussi constituer des crimes contre l’humanité ».