Suite à une demande du gouvernement gabonais, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé jeudi que son bureau allait procéder à un examen préliminaire de la situation au Gabon depuis mai 2016. A la suite des élections présidentielles, des violences ont endeuillé le pays. Bongo a été réélu pour un deuxième mandat de sept ans a estimé la cour constitutionnelle gabonaise. Une situation que dénie l’opposition.
La République gabonaise est un État partie au Statut de Rome, ce qui signifie que la CPI peut exercer sa compétence à l’égard d’actes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis sur son territoire ou par ses ressortissants à compter du 1er juillet 2002, date d’entrée en vigueur du Statut dans ce pays.