Un jeune homme a été violemment agressé tôt ce vendredi matin en plein centre ville de Toulouse à deux pas de la place du Capitole. Il a été hospitalisé. L’agresseur a proféré de nombreuses insultes homophobes en frappant sa victime à la tête et au corps indique la presse locale citant des sources policières. Alertés par un ami de la victime, les policiers municipaux puis des policiers se sont rapidement rendus sur les lieux. Ils ont maîtrisé l’auteur des coups non sans mal. Deux policiers ont été légèrement blessés lors de cette interpellation.
Cette nouvelle agression manifestement homophobe provoque une vague d’indignations à Toulouse et sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes font part de leur raz le bol sur facebook ou twitter. Sur le réseau de micro blogging, le compte de la police nationale a tenu à faire part de son indignation :
Interpellation d’un individu pour agression homophobe à #Toulouse , #ensemble mettons l’ #Homophobie à l’amende. pic.twitter.com/lxCk1CIHiO
— Police Nationale 31 (@PoliceNat31) 5 août 2016
Depuis les années 2000, l’homophobie est une circonstance aggravante de nombreuses infractions attentatoires à l’intégrité de la personne physique. Ainsi les actes de violences ayant entraîné une incapacité de travail totale pendant plus de 8 jours : l’homophobie élève la peine encourue de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à 8 jours : la peine encourue n’est plus une contravention de la 5e classe mais un emprisonnement de 3 ans et 45 000 € d’amende.
