Dans la nuit de dimanche 22 mai à lundi 23 mai, le siège de la fédération socialiste de l’Isère a subi des tirs à balles réelles. La devanture du local porte la marque d’une douzaine de projectiles. L’émotion est vive. Une enquête a été ouverte. Les condamnations se multiplient à gauche comme à droite. Cette attaque intervient après de nombreuses actions contre des locaux du parti socialiste menées par des radicaux anarchistes ou des militants CGT opposés contre la loi travail actuellement discutée devant le Parlement.
Mais cette attaque à balles réelles marque un nouveau pas dans les moyens d’action directe des opposants au gouvernement. « cette dérive funeste inconnue depuis les années 30 » souligne lundi le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean Christophe Cambadélis. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a quant à lui condamné « avec fermeté les violences perpétrées contre le siège de la Fédération PS de l’Isère ».