Umberto Eco est décédé. François Hollande lui rend hommage et pointe « un immense humaniste ».
Philosophe, linguiste, il s’intéressait à tout car il pensait que tout est signe dans une société. Ce grand savant était aussi à l’aise dans l’histoire médiévale que dans les bandes dessinées qu’il fut l’un des premiers universitaires à défendre dans les années 1960.
Il n’était jamais fatigué d’apprendre et de transmettre son immense érudition avec verve et humour. Il était nourri des mythes et des sagesses du monde entier. Ses œuvres ont inspiré le cinéma et suscité des curiosités jamais assouvies.
Les bibliothèques ont perdu un lecteur insatiable, l’université un professeur éblouissant et la littérature un écrivain passionné.
Je salue la mémoire de ce grand Italien qui n’a jamais cessé d’être un grand ami de la France.