Alors que le Sommet sur le climat à Paris (COP21) est dans environ quatre semaines, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki moon, a appelé mercredi les Etats membres au compromis pour réussir à conclure un accord sur la lutte contre le changement climatique.

émissions mondiales de gaz à effet de serre
A la fin octobre, 155 pays ont remis leur plan national sur le climat, appelé Contribution prévue déterminée au niveau national (INDC). Cela correspond à près de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a noté M. Ban dans un discours lors d’une réunion de haut niveau au siège de l’ONU à New York. Le chef de l’ONU a appelé les Etats qui ne l’ont pas encore fait à remettre leur contribution « dès que possible avant la réunion de Paris ».
« Le monde a fixé une date butoir pour conclure un accord universel sur le climat. Cette date butoir est dans seulement quatre semaines », a t il ajouté. « Je suis persuadé que vos gouvernements concluront un accord significatif à Paris ». Ban Ki moon a noté que malgré des mois de négociations, les principales questions sur lesquelles les discussions achoppent n’ont pas encore été réglées.
« Ces questions se sont révélées trop difficiles à résoudre par les négociateurs. Ils ont besoin d’une orientation claire de leurs ministres et dirigeants », a t il dit. « Je vais activement discuter avec les chefs d’Etat et de gouvernement au cours des quatre prochaines semaines pour les aider à résoudre ces questions. Le succès final à Paris repose sur eux ».
un accord sur le climat « durable, souple, solidaire et crédible »
Le chef de l’ONU a exhorté les dirigeants mondiaux à dire à leurs négociateurs que c’est « le temps du compromis et du consensus ». Selon lui, pour que le sommet de Paris soit un succès, il faut que l’accord sur le climat soit « durable et souple », « solidaire » et « crédible », notamment en termes de financement. « L’ambition actuelle doit être un point de départ, pas d’arrivée, pour les efforts à venir », a-t-il insisté. Il a estimé que les pays développés devaient respecter leur promesse d’octroyer 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour le financement climatique.