François Hollande envisage des frappes aériennes contre l’EI
Les forces françaises aériennes interviennent depuis une semaine sur l’ancien territoire aérien de la souveraine Syrie. Après des missions de renseignement, des frappes au sol sont annoncées. Cette intervention militaire annoncée par François Hollande la semaine dernière fait l’objet, comme le prévoit la constitution, d’un débat sans vote du Parlement. Premier à prendre la parole : le Premier ministre Manuel Valls qui a tenu à pointer la responsabilité de Bachar Al Assad dans le développement de l’Etat Islamique. Valls a précise que 12 rafales et mirages 2000 + deux avions de soutien et une frégate renseignement, étaient engagés dans cette mission.
« Faut il envisager d’intervenir au sol » a demandé Valls ? Le premier ministre n’a pas complètement exclu cette option mais a rappelé qu’une telle intervention devrait mobiliser plusieurs dizaines de milliers d’hommes. « Un piège tendu par nos ennemis » a t il martelé. « Si une coalition se formait alors ces pays auraient le soutien de la France » a précisé Valls.