François Hollande a présidé ce lundi matin un conseil des ministres exceptionnel consacré à la Grèce. Le chef de l’Etat s’est ensuite exprimé publiquement.
Confiance et main tendue à la Grèce. François Hollande s’est d’abord voulu rassurant sur les éventuelles conséquences en France de la crise grecque. Malgré une forte baisse des marchés financiers Hollande a déclaré que l’économie française peut faire face à la situation et n’a « rien à craindre ».
Aujourd'hui l’économie française est plus robuste qu’il y a 4 ans et n’a rien à craindre de ce qui pourrait se produire. #Grèce
— François Hollande (@fhollande) 29 Juin 2015
Par ailleurs, François Hollande, à la suite du commissaire européen Pierre Moscovici, a tendu la main au premier ministre grec Alexis Tsipras et déclaré souhaité que les négociations reprennent.
Je souhaite que la négociation avec la #Grèce reprenne, un accord reste possible. La France est toujours disponible pour le dialogue.
— François Hollande (@fhollande) 29 Juin 2015
Hollande a cependant souligné regretter le choix de la Grèce de quitter la table des négociations. « La Grèce a également décidé de consulter le peuple par référendum. C’est son choix souverain. C’est la démocratie et le droit du peuple grec de dire ce qu’il veut pour son avenir. L’enjeu sera fondamental : il est de savoir si les Grecs veulent rester dans la zone euro. C’est
leur place à mes yeux, mais c’est à eux d’en décider, ou de prendre le risque d’en sortir » a t il commenté.