Un attentat a visé vendredi matin une usine classée Seveso à Saint Quentin Fallavier entre Lyon et Bourgoin dans le département de l’Isère. L’attaque a causé la mort d’une personne par décapitation. Ce que l’on sait vendredi à 16h.
Vers 10h ce matin un ou plusieurs hommes ont attaqué une usine Seveso à Saint Quentin Fallavier dans le département de l’Isère. Au volant d’un véhicule, le ou les auteurs ont ciblé des bonbonnes de gaz. Une explosion a été entendue sur place. L’un des auteurs de cet attentat aurait été intercepté par un pompier présent sur place. Un homme a été retrouvé mort décapité sur le site.
Les forces de police et de gendarmerie se sont rendues en nombre sur le site pour réaliser des prélèvements.
François Hollande a quitté le conseil européen pour se rendre à Paris et présider un conseil de défense. Il a qualifié l’attaque de « terroriste ». Il a confirmé le bilan.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour des faits de terrorisme. Trois personnes sont en garde à vue. Selon le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, le principal suspect est un homme marié, père, âgé de 35 ans et fiché en 2005 par les services de police pour « radicalisation ». Cette alerte n’avait pas été renouvelée par la suite et l’homme n’avait pas de casier judiciaire. Manuel Valls depuis l’Amérique du Sud a déclaré que cet attentat était lié à la mouvance salafiste.
Cette nouvelle attaque terroriste a donné lieu à de nombreuses réactions. Manuel Valls a placé le GIGN et GIPN en alerte. Le plan vigipirate est renforcé en Isère mais aussi dans toute la France.
François Hollande a pris la parole à l’issue d’un conseil de défense extraordinaire. Il estimé qu’il n’y avait pas de relation entre l’attentat de l’Isère et celui qui a frappé la Tunisie vendredi. Le chef de l’Etat a appelé à l’unité nationale et élevé le niveau Vigipirate à son maximum das la région Rhône Alpes.
Les services chargés de l’enquête poursuivent leurs investigations. Il semblerait que l’homme décapité était le patron du principal suspect. Plusieurs proches du principal suspect sont actuellement interrogés par les enquêteurs.
Pour l’heure nulle revendication n’a été formulée sur les sites des réseaux terroristes.