Eric Woerth, Délégué Général à l’Economie et aux Finances, et Gérard Cherpion, Délégué National au Travail et à l’Emploi, ont pris connaissance des chiffres du chômage pour le mois de février 2015. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a ainsi augmenté de 12.800 (0.4%), et de +30.400 (0.6%) catégories A, B et C, pour s’établir à 5.262.500 sur l’ensemble de ces trois catégories.
L’UMP dénonce ainsi « la vision angélique du Gouvernement sur les chiffres du chômage, qui voit en cette hausse une baisse du chômage selon le Ministre du travail ! Cette hausse, qui annule en partie les chiffres du mois dernier, est la résultante de la politique de François Hollande et de son Gouvernement, qui restent immobiles sur la lutte pour l’emploi ».
« Depuis le début de son mandat, François Hollande a toujours compté sur un nouveau cycle économique mondial pour relancer l’activité et la croissance en France. Manquant de courage, et n’ayant pas confiance en sa majorité, il n’a engagé aucune réforme structurelle ou d’ampleur. Les petites lois, que la communication gouvernementale essaye de faire passer pour de grandes réformes, n’ont aucune influence sur la baisse du chômage » a t on souligné dans l’entourage de Nicolas Sarkozy.
« La conjoncture économique mondiale, la baisse du prix de l’énergie, la politique d’investissement de la commission européenne de droite et de centre-droit, la politique volontariste de la Banque Centrale Européenne, sont les ferments de la reprise de la croissance. Il est regrettable que François Hollande et son Gouvernement n’aient pas mené les réformes nécessaires à notre pays pour profiter des bénéfices de cette conjoncture exceptionnellement favorable » a encore commenté Eric Woerth en charge du travail et de l’emploi à l’UMP.
« Les Français, dans l’expression démocratique des élections départementales, ne s’y sont pas trompés en manifestant leur inquiétude et leur manque de confiance à l’égard de la politique menée par le Gouvernement, et sont renforcés dans leurs justes convictions à la veille du deuxième tour. Afin d’accompagner la conjoncture mondiale, la France aurait dû se réformer : revisiter le code du travail, redonner de l’espérance aux entrepreneurs comme aux salariés, s’appuyer sur son tissu économique plutôt que de le combattre, simplifier le contrat de travail, développer l’apprentissage, telles sont quelque unes des réformes à mener d’urgence » a encore précisé le communiqué de l’UMP.