Mohamed Merah aurait participé à un braquage dans la banlieue de Toulouse entre les tueries de Montauban et celle de l’école Ozar Hatorah à Toulouse.
Les enquêteurs en charge de l’affaire Merah estiment que celui surnommé alors « le tueur au scooter » aurait participé à un braquage entre les assassinats de Montauban et ceux d’un adulte et 3 enfants de l’école Ozar Hatorah dans le quartier de la Roseraie à Toulouse. Europe1 qui révèle les faits précise que les enquêteurs ont « retrouvé la trace du « tueur au scooter » sur un braquage d’une bijouterie toulousaine, survenu deux jours avant la tuerie de l’école juive ». Selon Europe1, c’est la découverte d’une douille d’un calibre équivalent à celui utilisé à Montauban qui met les policiers en charge du dossier sur cette nouvelle piste.
la chronologie des mouvements de l’homme alors le plus recherché de France serait la suivante : le 15 mars celui qui a déjà tué un militaire à Toulouse se rend à Montauban où il assassine deux militaires parachutistes. Dans la nuit du 16 au 17 mars, dans la banlieue de Toulouse, il se serait rendu en compagnie de deux complices au domicile d’un bijoutier avant de se faire conduire dans sa boutique et repartir avec un butin estimé à 200 000 euros. Le 19 mars, comble de l’horreur, Mohamed Merah se présente devant l’école Ozar Hatorah à Toulouse pour y assassiner 3 enfants et un père de famille.
Ces découvertes soulèvent aujourd’hui de nombreuses questions et mettent à mal la thèse du loup solitaire : qui étaient les complices de Merah dans ce braquage. Ce homejacking était il destiné à financer les opérations terroristes ? Les receleurs et vendeurs d’armes savaient ils que Mohamed Merah allait les utiliser pour les assassinats perpétrés à Toulouse et Montauban ?