La France métropolitaine a connu cette année un premier semestre remarquablement chaud vient d’indiquer Météo France. Avec une température moyenne supérieure de 1,4 °C à la moyenne de référence 1981-2010, ce premier semestre se positionne au second rang des premiers semestres les plus chauds depuis 1900, derrière 2007 (+1,8 °C), mais devant 2011 (+1,2 °C). A l’exception du mois de mai, les six premiers mois de l’année 2014 ont tous connu des températures moyennes supérieures à la normale ont souligné les prévisionnistes.
Ce diagnostic établi sur la France n’est pas généralisable à la planète souligne cependant météo France. Si les conditions de températures de ce premier semestre ont concerné l’ensemble de l’Europe (en particulier l’Europe centrale), d’autres régions du globe ont connu un début d’année bien plus frais que la normale comme c’est le cas sur la majeure partie de l’Amérique du Nord, mais aussi de la plaine de Sibérie occidentale jusqu’en Inde. Toutefois, selon la NOAA, à l’échelle de la planète, terres et océans compris, la température moyenne calculée sur les cinq premiers mois de l’année se situe au cinquième rang des plus fortes valeurs établies sur cette période, depuis 1880. Le classement est identique sur le seul hémisphère nord indique le bulletin météo.
Ces températures remarquables en France ne présagent en rien celles du second semestre. Tous les cas de figure sont possibles. En 2007, les six premiers mois exceptionnellement chauds avaient été suivis d’un second semestre plus froid que la normale (l’un des plus froids depuis le début des années 80). A l’inverse, en 2011, après un premier semestre particulièrement chaud, le second semestre avait lui aussi enregistré des températures bien au-dessus de la normale. Par ailleurs, les modèles de prévisions saisonnières ne dégagent aucun scénario climatique particulier pour les prochains mois sur la France métropolitaine ont encore précisé les prévisionnistes de Météo France. Photo DP/LWS