Pierre Cohen a tenu mercredi après midi, quelques heures après son rival Jean Luc Moudenc, une importante conférence de presse. Le maire PS de Toulouse y a distillé plusieurs arguments et adressé plusieurs piques à son adversaire UMP. Lequel s’était lui aussi montré très combatif dans la matinée.
C’est la dernière ligne droite. Et toutes les voix compteront. Pierre Cohen et Jean Luc Moudenc le savent. Ils multiplient les actions et les appels à mobilisation. L’élection pourrait se jouer dans un mouchoir de poche. Les deux candidat ont tenu mercredi leur ultime conférence de presse. Histoire de tenter quelques coups médiatiques à 48 heures de la fin de la campagne officielle du second tour des élections municipales à Toulouse. Le ton a désormais changé. L’invective et la dramatisation a remplacé les échanges plutôt cordiaux du premier tour. Et de dénoncer d’un côté « une vision technocratique », de l’autre un « bal des hypocrites ». Une accusation « de hausse programmée des impôts » répond à celle de « gestion dogmatique » ou d’ « idéologie politicienne ». Des petites phrases qui loin d’élever un débat pourtant majeur, montrent un climat tendu à Toulouse et deux adversaires certes motivés mais aussi fébriles à la veille d’une échéance majeure. Et les résultats du premier tour ont de quoi les rendre fébriles …
Sur le fond, Pierre Cohen et Jean Luc Moudenc ont tenu à insister sur plusieurs points. En matinée Jean Luc Moudenc a notamment déclaré sur Twitter que ses priorités étaient : l’emploi, l’écologie pragmatique et « les quartiers ». Pierre Cohen lui aussi a évoqué les quartiers populaires. Il a estimé avoir fait beaucoup à Empalot ou Reynerie pour « de – stigmatiser » mais annoncé vouloir faire encore plus. Élu en 2008 avec un peu plus de 1000 voix d’avance, Pierre Cohen a longuement évoqué l’abstention. Élevée à Toulouse dimanche dernier. Il a dit mettre tout en oeuvre pour un sursaut républicain, notamment dans les quartiers populaires. Là où précisément, Jean Luc Moudenc insiste depuis plusieurs semaines.