Les députés ont voté mardi le maintien des troupes françaises en Centrafrique. A quelques exceptions. L’objectif de l’opération Sangaris : rétablissement et maintien de l’ordre.
Les députés ont voté mardi en faveur du maintien de l’opération militaire française en Centrafrique. De 1600 hommes, le contingent tricolore devrait être porté à 2000 militaires. Avec des aides de plusieurs pays européens. Cette opération des troupes françaises en Centrafrique est réalisée avec l’aval voté à l’unanimité de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies. L’opération de rétablissement de l’ordre « Sangaris » a commencé officiellement dans la nuit du 5 au 6 décembre. La situation ne s’est pas améliorée. Plusieurs organismes internationaux ont fait état de crimes de masse et craignent de nombreuses violations du droit international humanitaire. L’ONU a mandaté sur place une première équipe d’experts pour tenter d’établir des preuves d’éventuels crimes de guerre ou crimes contre l’humanité. Annoncée courte, la mission Sangaris devrait se prolonger.
L’UMP a décidé de voter avec la majorité sur ce dossier. Sur le site internet de l’UMP, le député Alain Marsaud expliquait récemment qu’il votera « sans état d’âme » avec la majorité le maintien de l’opération « Sangaris » . « J’ai été l’un des premiers à alerter nos autorités sur l’urgence qu’il y avait à intervenir en Centrafrique au nom de la défense des Français » sur place, qui ne sont plus que 600, contre le double il y a trois mois. Mais « il est, selon lui, urgent que l’on passe à une mission de maintien de la paix sous drapeau onusien ».
Photo CC/Flickr/hdptcar from Bangui, Central African Republic : les troupes françaises sont principalement positionnées dans la capitale Bangui.