Chronique de ces derniers jours de campagne pour les élections municipales à Toulouse. En cette fin de mois de janvier la dynamique de campagne s’accélère.
A quelques semaines du premier tour des élections municipales, la campagne s’accélère. Voici les faits à retenir en cette fin de mois de janvier.
1- La délinquance sujet central de la campagne
4 fusillades, deux morts en moins de deux mois dans les quartiers Nord de Toulouse. La sécurité devient un thème majeur de cette élection municipale.
2- Pierre Cohen présente sa lite
Pierre Cohen a présenté cette semaine la liste d’union PS-PCF-PRG-MRC Les militants sont invités à aller à la rencontre des toulousains ces prochains jours.
3- Moudenc fait des propositions pour une « gestion intelligente de la collectivité ».
Le candidat de l’union UMP-UDI-MODEM-DLR a présenté ses propositions en matière de : développement durable, de démocratie de proximité, de nouvelles technologies et de finances.
3- Les membres de l’UDI mangent leur chapeau
Retournement d’alliance, l’UDI ne soutient plus la candidate UDI Christine de Veyrac mais le candidat UMP Jean Luc Moudenc. Une décision prise à Paris par « les instances nationales » parce que « La ville de Toulouse a impérativement besoin d’une alternance » et que « Seul un vaste rassemblement des forces du centre et de la droite peut permettre de mettre un terme aux errements de l’actuelle municipalité » précise l’UDI 31.
4- Jean Christophe Sellin ouvre sa permanence de campagne
Jean Christophe Sellin et Myriam Martin décline leur stratégie de campagne. Ces deux proches de Jean Luc Mélenchon multiplient les rencontres dans les quartiers. Une permanence de campagne a été ouverte dans le quartier Saint Cyprien.
5- Le Parti Pirate ne suit pas Bastir Parti occitan et « réaffirme son soutien et sa participation » à la liste Toulouse Vert Demain menée par Antoine Maurice
Raphaël Durand, candidat Pirate sur la liste Toulouse-Vert-Demain : « Nous sommes heureux qu’Antoine Maurice ait respecté un des engagements que nous lui avions demandé en signant la charte Anticor. Il prouve ainsi son attachement aux valeurs communes qu’il partage avec les pirates. Notamment le refus du cumul des mandats entre l’éxécutif local et les fonctions législatives comme député ou sénateur. Antoine Maurice nous a même indiqué vouloir aller plus loin dans le refus du cumul des mandats, notamment le cumul des responsabilités entre mairie et communauté urbaine. »
