
Photo DP/U.S. Air Force
Deux adolescents ont quitté Toulouse pour rejoindre la Syrie via la Turquie en ce début du mois de janvier. Selon le ministre de l’intérieur Manuel Valls, des agents recruteurs seraient présents dans la région Midi Pyrénées.
Le départ de deux ados toulousains pour rejoindre les forces rebelles au régime de Bachar Al Assad soulève de nombreuses questions. Le ministre de l’intérieur a fait état d’un nombre de 700 français ou résidents qui seraient « plus ou moins impliqués en Syrie ». Dont 12 mineurs. Dans une ville de Toulouse traumatisée par l’affaire Merah, cette affaire révèle de nombreuses zones d’ombres.
1- Qui les as recrutés et comment ?
Le ministre de l’intérieur Manuel Valls a fait état, publiquement, dimanche de probables agents recruteurs dans la région. Si la manipulation via internet et les réseaux sociaux semble plausible, il n’en reste pas moins que ces deux jeunes toulousains ont probablement eu des contacts physiques avec ces agents recruteurs. Qui sont ils ? Pour quels groupes rebelles recrutent ils en Syrie ? Comment ont ils repéré ces deux adolescents ? Comment les ont ils approché et quels arguments ont ils utilisé pour les convaincre de quitter familles, amis et aller risquer leur vie en Syrie ?
2- Pourquoi la DCRI n’est elle pas intervenue en amont ?
Autrement formulé : pourquoi les services de renseignement intérieurs re concentrés depuis le gouvernement Villepin sur les dossier djiahdistes ne sont ils pas intervenus en amont d’un recrutement qui pourrait être qualifié de crime de guerre pour recrutement d’enfants soldats ? Les agents de la DCRI sont ils, dans la ville qui a connu les horreurs de l’affaire Merah, en nombre insuffisant ? Sont ils débordés par l’ampleur des approches via les réseaux sociaux ?
3 – Les relations entre la France, la Turquie et les rebelles au régime de Bachar Al Assad
Deux adolescents qui prennent seuls un avion de ligne entre la France et la Turquie ne peuvent pas être totalement invisibles. Sont ils effectivement partis directement en Turquie ? Où vont ils s’entraîner avant de rejoindre le front ? Les autorités Turques ont elles remarqué l’arrivée des deux ados toulousains ? Étaient ils accompagnés ou attendus à leur sortie de l’aéroport ? Quelles routes ont ils emprunté pour traverser une frontière Turco Syrienne longue de 822 kilomètres et en partie minée ? Les services turcs qui sont très impliqués dans le conflit civil qui affaiblit durablement le voisin syrien ont ils transmis toutes les informations aux autorités françaises ? Ces questions n’ont pas été posées au porte parole du ministère des affaires étrangères lors de son dernier point de presse … qu’en dit le ministre de la défense, responsables des services de renseignement extérieurs de la DGSE ?
de quels principes démocratiques parlez vous ? Des libertés publiques ? De la vie privée ? Ou de ceux qui permettent de recruter des ados de 15 ans pour les expédier sur une zone de confit où les morts se comptent par centaines depuis le début de l’année ?
Oui sauf à considérer que ces recherches peuvent être associées à une enquête pour association de malfaiteur ce qui permet d’intervenir en amont de la commission d’un acte. Si la qualification est celle de crime de guerre pour enrôlement d’enfants soldats alors une autre procédure plus souple encore peut s’appliquer etc etc
bonsoir,
Vous vous demandez pourquoi il n’y a eu aucune intervention en amont….
Vous seriez les premiers à critiquer une intervention préventive. cAR CELA VOUDRAIT DIRE LA MORT D4UNE BONNE PART DE NOS PRINCIPES D2MOCRATIQUES;
eST CELA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT,