Le Premier ministre Jean Marc a déclaré avoir « appris avec une infinie tristesse » le décès, à 80 ans, du maestro Claudio Abbado.
Claudio Abbado « laissera une trace indélébile dans l’histoire » de l’interprétation musicale du XXème siècle et du début du XXIème siècle a tenu à déclarer le Premier ministre français Jean Marc Ayrault lundi matin. Directeur musical de la Scala de Milan, directeur général de l’opéra de Vienne, puis chef principal de l’orchestre philharmonique de Berlin, il a dirigé les plus grandes phalanges musicales européennes, américaines, asiatiques. Il laisse une discographie universelle : ses interprétations de Gustav Mahler témoignent, notamment, « d’une maîtrise inégalée de la direction d’orchestre et d’une capacité à canaliser la puissante énergie de l’œuvre du maître viennois, en soulignant sa subtilité infinie » a souligné Jean Marc Ayrault.
Claudio Abbado avait consacré sa vie à la démocratisation culturelle et à l’éducation artistique : initiateur de l’orchestre des jeunes de la communauté européenne, de l’orchestre de jeunes Gustav Mahler, fidèle soutien de l’orchestre national des jeunes Simon Bolivar du Venezuela, il défendit inlassablement l’éducation musicale et chercha de façon constante à attirer vers la musique des publics qui en sont éloignés, pour des raisons sociales.
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« Le monde de la musique a perdu un maître aujourd’hui. A ses proches, à sa famille, et à l’ensemble de ses admirateurs, Jean-Marc Ayrault adresse ses condoléances les plus attristées » a t on commenté à Matignon.
