Il reste encore en Serbie environ 97.000 personnes déplacées en provenance du Kosovo, selon un recensement de 2011 conduit par les autorités serbes et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Parmi elles, se trouvent des milliers de Rom en situation vulnérable et ayant des besoins spécifiques, notamment en termes de protection, de documentation et d’accès aux services publics.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des personnes déplacées, Chaloka Beyani, a exhorté mercredi les autorités de la Serbie et du Kosovo à oeuvrer ensemble à la recherche de solutions durables au problème des personnes déplacées.
« Le besoin le plus immédiat est de renforcer les moyens de subsistance des personnes déplacées dans leur lieu de résidence actuel et de leur fournir un accès à des services adéquats, particulièrement l’électricité et le chauffage, à l’approche de l’hiver », a souligné M. Beyani en saluant « la volonté d’envisager l’intégration locale comme solution durable, avec le retour volontaire quand cela est possible, ou la réinstallation ».
Le Rapporteur spécial a également exhorté les autorités serbes et kosovares à coopérer dans l’inscription des personnes déplacées éligibles sur les listes électorales.