Alcatel Lucent a confirmé la mise en oeuvre d’un vaste plan social. En France, les sites de Toulouse Colomiers et Rennes sont durement touchés. Cette vague de licenciements annoncés prend une tournure politique.
François Hollande et le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg se sont saisis du dossier. Le gouvernement veut désormais faire pression sur Alcatel Lucent pour que le groupe revoit son plan social à la baisse.
L’annonce d’un vaste plan social chez Alcatel Lucent avec la fermeture programmée du site de Colomiers soulève un tollé chez les élus toulousains. Monique Iborra, députée de la circonscription où se situe le site annonce mercredi matin, qu’elle va auditionner le Directeur d’Alcatel Lucent dans les prochains jours. Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées confirme avoir saisi le ministre Montebourg pour lui demander « d’examiner toutes les pistes ». A droite, la députée européen UDI et candidate à la mairie de Toulouse, Christine De Veyrac dénonce « Après Air France et l’instabilité qui règne chez Sanofi, un nouveau coup de massue pour l’économie de la métropole toulousaine ».
A gauche, le conseiller régional Front de Gauche Christian Picquet qualifie l’annonce de « catastrophe pour les salariés, leurs familles et les régions concernées ». Bertrand Auban pointe « une très mauvaise nouvelle » et dénonce les « seuls impératifs financiers ». Le sénateur socialiste de Haute Garonne demande le maintien de l’emploi sur le site Alcatel Lucent de Colomiers.