Le New York Times l’annonce à sa Une dimanche : les forces spéciales américaines ont mené deux raids éclairs cette semaine en Somalie et en Libye. Selon le journal américain, les cibles des troupes américaines étaient des leaders terroristes. Selon le NYT, ce sont les Navy Seals qui sont intervenues en Libye pour y débusquer des responsables d’Al Qaeda complices des attaques contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie dans les années 1990. Avec l’aide de la CIA et du FBI précise le journal.
En Somalie, les troupes américaines des commandos de marine, les Navy SEAL, auraient échangé des coups de feu avec des miliciens du Shebab, récemment impliquée dans l’attaque meurtrière d’un centre commercial de Neirobi au Kenya. La cible : un leader des Shebab aurait été tué lors de cette opération.
Opération psychologique de l’armée américaine
Les interventions des forces spéciales sont régulières à travers le monde. Il est cependant rare d’en avoir connaissance. La fuite, probablement organisée par le Pentagone équivaut à une opération psychologique destinée à faire comprendre au monde que les Etats Unis interviennent partout dans le monde. Et que les attaques contre ses intérêts ne restent pas impunis.