La Région Midi-Pyrénées accueille à Toulouse les rencontres nationales professionnelles de l’Agriculture Biologique
Toulouse Agriculture Biologique – Le plan « Ambition bio 2017 » a été présenté par le ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll. Avec un objectif : doubler la surface en bio d’ici 2017. Dans ce dispositif, les Régions joueront un rôle de premier plan. Dans ce contexte, la Région Midi-Pyrénées accueille aujourd’hui à Toulouse, les rencontres nationales professionnelles de l’Agriculture Biologique.
Martin Malvy, président de la Région Midi Pyrénées, et Etienne Gangneron, président de l’Agence BIO, interviendront en ouverture de ces rencontres qui verront se succéder les différents acteurs, professionnels et experts du secteur pour présenter un panorama général de l’Agriculture Biologique mais aussi les besoins et les freins à lever pour envisager de nouvelles perspectives de développement.
Les rencontres professionnelles visent ainsi à faciliter les échanges d’informations sur les marchés et à faire connaître les démarches exemplaires ou innovantes pour sécuriser les filières au plan technico-économique. Dans un contexte où, en France comme en Allemagne, plusieurs démarches sont engagées en vue de contribuer au développement des productions d’oléo-protéagineux, en cohérence avec l’ensemble du secteur et notamment la production de céréales et l’alimentation animale, ces rencontres ont pour objectif de faciliter l’émergence d’actions à réaliser et la coopération entre les acteurs des filières des deux pays.
Première région « bio » de France avec 120 000 ha cultivés et certifiés bio, Midi-Pyrénées compte près de 2 400 exploitations bio. La Région Midi-Pyrénées a lancé un « plan bio » dont l’objectif est de promouvoir la production et la consommation de produits issus de l’agriculture biologique, notamment en subventionnant la certification des exploitations, les investissements des exploitants, en aidant à la promotion du label AB, et en favorisant les opérations locales de développement de la filière biologique. Sur la période 2008-2013, la Région y consacre une enveloppe globale de 16 M€, dont 2,5 M€ pour 2013.
Ce n’est pas doubler la surface en bio qu’il faudrait, mais multiplier par 10 avec le retard que la France a.