L’entreprise Spanghero a été placée en liquidation judicaire après le scandale de la viande de cheval. Le fondateur de l’entreprise, Laurent Spanghero a déposé une offre de reprise « pour sauver le maximum d’emplois ».
245 emplois restent menacés à Castelnaudary. L’entreprise Spanghero, actuelle filiale de Lur Berry, placée en liquidation après l’affaire de la viande de cheval, fait l’objet d’une offre de reprise de la part de son créateur et ancien dirigeant Laurent Spanghero. Ce dernier veut désormais se battre « pour sauver le maximum d’emplois sur place ».
Dans un communiqué de presse, Laurent Spanghero dit vouloir, également « protéger le territoire et laver l’opprobre qui entache son nom de famille ».
Crée en 1970, par Laurent Spanghero, la société SPANGHERO SAS, installée à Castelnaudary, a été cédée, en 2009, au groupe agro-alimentaire LUR BERRI. A l’époque de la cession, le chiffre d’affaires était de l’ordre de 100 millions et l’entreprise employait plus de 460 salariés en CDI, notamment en raison d’un équipement industriel de dernière génération.
« Quatre ans plus tard, le chiffre d’affaires de 2012 baissait pour atteindre difficilement un peu plus de 60 millions et l’entreprise n’employait plus que 245 salariés » indique aujourd’hui l’avocat de Laurent Spanghero, Christophe Leguevaques.
M. Laurent Spanghero avec ses partenaires, a déposé hier à 11h54, une offre de cession de l’activité entre les mains de l’administrateur judiciaire.
Élément particulièrement innovant du plan de reprise : la production et la commercialisation des « protéines végétales », destinées à connaître un grand essor compte tenu du changement des habitudes alimentaires des consommateurs. Ce produit innovant viendrait compléter la gamme des viandes de qualité et des plats cuisinés proposés par la nouvelle entreprise.
« Fort de mon « capital confiance » et de mon expérience, ajoute Laurent Spanghero je propose un plan de cession qui permettra un redéploiement de l’outil de production, le maintien de l’emploi sur le territoire et une protection de l’intérêt général. Je me battrai jusqu’au bout pour sauver le maximum d’emplois, protéger le territoire et laver l’opprobre qui entache mon nom de famille ».