Journée mondiale de la liberté de la presse ce vendredi 3 mai. Des responsables des Nations Unies ont lancé jeudi un appel à l’action pour garantir la sûreté des journalistes dans tous les pays, faisant écho au Secrétaire général Ban Ki moon, qui a déclaré hier que « lorsque il est possible de s’exprimer en toute sécurité, c’est le monde entier qui en bénéficie ».
Presse – « Chaque jour, la liberté d’expression fait face à de nouvelles menaces. Parce qu’ils contribuent à garantir la transparence et la responsabilité dans les affaires publiques, les journalistes sont souvent la cible de violences », ont rappelé M. Ban et la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, dans un message conjoint adressé à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
« Les professionnels des médias sont aussi trop nombreux à être victimes d’intimidations, de menaces et de violences. Trop nombreux à être soumis à la détention arbitraire et à la torture, souvent sans recours légal. Nous devons nous montrer fermes face à cette forme d’insécurité et d’injustice. »
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’;Assemblée générale des Nations Unies en 1993. Le thème choisi cette année, « Parler sans crainte: assurer la liberté d’expression dans tous les médias », a pour ambition de susciter une action internationale en vue de protéger la sécurité de chaque journaliste, dans chaque pays, et de briser le cercle vicieux de l’impunité.
600 journalistes tués en 10 ans
Selon l’UNESCO, plus de 600 journalistes ont été tués au cours des dix dernières années et, parmi eux, beaucoup n’exerçaient pas dans des zones de conflit. Il persiste un climat d’impunité neuf assassinats de journalistes sur dix restent impunis.