À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, observée chaque année le 2 avril, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki moon, a appelé les Etats Membres à se mobiliser en faveur des personnes atteintes de ce trouble lors d’une manifestation spéciale qui se tiendra en septembre prochain.
« Le 23 septembre, l’Assemblée tiendra une réunion de haut niveau consacrée aux conditions de vie des personnes handicapées, qui représentent plus d’un milliard d’êtres humains, au nombre desquels se trouvent les personnes atteintes de troubles du spectre autistique. J’espère que les dirigeants saisiront cette occasion pour changer le sort de ces personnes et, avec elles, de toute l’humanité », déclare M. Ban dans le message qu’il a adressé pour marquer cette Journée.
L’Assemblée générale a déjà adopté, à sa session en cours, une nouvelle résolution par laquelle elle s’est engagée à aider les personnes touchées et leur famille, et a encouragé les États Membres et les autres acteurs compétents à intensifier les activités de recherche et à élargir l’offre de services essentiels dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l;emploi.
En outre, a relevé le Secrétaire général, à sa prochaine session, au mois de mai, le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé se penchera aussi sur la question des troubles du spectre autistique.
L’autisme est, de tous les troubles graves de développement, celui qui connaît la plus rapide expansion dans le monde. Les garçons sont quatre fois plus susceptibles que les filles d’être atteints d’autisme. Le pourcentage élevé de cas chez les enfants du monde entier a un impact terrible non seulement sur eux, mais aussi sur leur famille, les collectivités et la société.
Les troubles autistiques de l’enfant peuvent entraîner des problèmes économiques importants pour les familles, en raison de l’insuffisance des ressources consacrées à la santé dans les pays en développement. La stigmatisation et les discriminations qui s’y associent constituent aussi des obstacles importants au diagnostic et au traitement. L’absence des troubles autistiques dans les listes des principales causes de mortalité a contribué à ce qu’ils soient négligés depuis longtemps, à la fois par les responsables politiques des pays en développement et par les donateurs.