Les forces maliennes et françaises libèrent Gao, rejointes par les Africains a annoncé le ministère de la défense, samedi en fin d’après midi.
Les forces françaises sont parvenues à saisir cette nuit la zone de l’aéroport de Gao ainsi que le pont sur le fleuve Niger. Plusieurs groupes « terroristes » ont combattu les forces françaises intervenant en soutien de l’armée malienne. Leurs moyens mobiles et plusieurs sites logistiques leur appartenant ont été détruits a encore précisé un communiqué du ministère de Le Drian.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian adresse « ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée. Leur détermination, leur courage et la qualité de leur préparation ont permis de mener à bien cette opération complexe au nord-est du Mali, décidée par le président de la République pour libérer Gao des groupes terroristes djihadistes ».
Le dispositif militaire sur la zone de Gao se renforce aujourd’hui avec l’engagement de militaires maliens et d’une unité du sous-groupement tactique interarmes. Des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relai de nos forces. Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste.
Le rétablissement des pouvoirs réguliers à Gao suppose de mettre hors d’état de nuire les terroristes djihadistes et de permettre le bon fonctionnement des autorités locales. Ainsi dès ce soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville accompagné par le colonel Dako.
3700 militaires français sont aujourd’hui engagés dans l’opération Serval, dont 2500 sur le territoire malien. Les contingents africains de la MISMA et tchadien atteignent désormais un effectif de plus de 1900 militaires.