L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a annoncé vendredi que les centrales nucléaires situées dans le nord-est du Japon, qui a été secoué vendredi par un séisme d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, fonctionnent normalement, et qu’aucune mesure d’urgence n’avait été prise pour l’instant.
A lire aussi : Le nucléaire est plus sûr qu’avant Fukushima
« Les responsables des centrales nucléaires proches de l’épicentre du séisme ont assuré aux Autorités de régulation nucléaire (ARN) n’avoir détecté aucun problème », a déclaré un porte-parole de l’;AIEA après avoir parlé avec les autorités nippones.
Le séisme a fait monter le niveau des eaux d’un mètre dans certaines zones et, à titre de précaution, les habitants de certaines régions côtières ont été évacués. Selon la presse, aucune victime n’est à déplorer et il n’y a pas eu de dégât matériel. L’épicentre du séisme était situé à près de 245 kilomètres au sud-est de la ville de Kamiashi, à une profondeur de 36 kilomètres.
Le porte-parole de l’AIEA a indiqué que l’agence avait offert ses bons offices au gouvernement du Japon et réaffirmé qu’elle se tenait prête à fournir une assistance au besoin.
Le 11 mars 2011, un séisme violent, suivi d’un tsunami, avait fait 20.000 victimes dans l’est du pays. La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi avait été gravement endommagée par la catastrophe, entraînant une contamination de l’atmosphère, de l’eau, de la faune et de la flore dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres.
Cet accident nucléaire, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, avait secoué l’industrie nucléaire et les gouvernements du monde entier. Des faiblesses de conception des centrales ont depuis été identifiées et le gouvernement japonais a considérablement renforcé ses efforts pour améliorer les systèmes de sécurité nucléaire et d’alerte rapide.