L’appel d’offre pour la cession de l’ancien site militaire de Toulouse Francazal s’est terminé la semaine dernière. Mardi, la commission d’appel d’offre a étudié les dossiers. Mauvaise surprise : le dossier de studio cinéma a été écarté pour plusieurs motifs. Sauf nouveau coup de théâtre Toulouse n’aura pas son Hollywood sur Garonne. De nombreux toulousains, anonymes ou non ont rapidement réagi à cette annonce en forme de déception.
Jean Louis Chauzy, président du Conseil économique et social régional
La décision prise par la Préfecture de Haute-Garonne de ne pas retenir le projet porté par la société Studios Toulouse Francazal doit être considérée comme une incitation à revoir l’économie générale non pas du projet innovant, mais de son montage financier. Si le porteur de projet, soutenu par le maire de Cugnaux, doit à nouveau déposer son dossier, l’État comme les collectivités doivent travailler ensemble à sa réalisation pour créer une nouvelle filière industrielle en région permettant enfin la diversification des activités économiques. Notre Région a, en effet, besoin d’investir dans de nouveaux projets qui pourraient permettre de renverser les chiffres difficiles du chômage. La bataille pour le redressement productif passe aussi par l’émergence de nouvelles filières et de nouveaux métiers accessibles à tous ! Le CESER rappelle que la note de conjoncture réalisée le 30 janvier 2012 par la Commission Nationale Film France, à la demande du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, avait conclu positivement pour l’émergence de ce dossier. Elle avait ensuite permis d’obtenir l’arbitrage favorable
interministériel le 12 avril 2012. Cette position n’a pas été remise en cause par le nouveau Gouvernement et les ministères concernés. Il faut donc retravailler le projet avec les institutions financières concernées pour mettre en place un pacte d’actionnaires, obtenir le soutien des collectivités et celui des professionnels (dont Raleigh…) si l’on veut réussir à Francazal.
Jean Luc Moudenc, député UMP de Haute Garonne
Dans le cadre de la reconversion de Francazal, les services de l’État ont rejeté le dossier STF porté par Bruno GRANJA.
Ces dernières semaines, de nombreuses voix, professionnels du cinéma, certains médias et différentes personnalités, s’étaient élevées pour mettre en garde sur le caractère irréaliste de cette opération. Je déplore que cela se confirme après l’ouverture des plis, alors que le projet paraissait alléchant quand nous n’en connaissions pas les détails. Les 10.000 emplois directs et indirects que l’on nous avait promis il y a plusieurs mois n’auront été qu’un mirage et ceux qui les ont fait miroiter portent une lourde responsabilité. Quel dommage car c’était une belle idée ! La décision de la Préfecture veille à protéger l’intérêt général de Toulouse et des Toulousains. Les services de l’État démontrent qu’ils ont instruit le dossier avec sérieux et avec rigueur. Bien sûr, il ne faut pas fermer la porte à un nouveau projet cinématographique, dès lors qu’il sera mieux préparé, peut-être plus mesuré. Aujourd’hui, il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle reconversion de Francazal, optimisant les 11000 m² de hangars, la piste de 2000m et la tour de contrôle.
Bienvenue en France les amis !!
Le pays de l’immobilisme, du conservatisme et du populisme. Punaise, on est vraiment pas doués pour le business ici ! Eux au moins, aux US, quand il s’agit de faire du business, ils ne perdent pas le temps avec des inulitités administratives…et tant pis si ça se casse la gueule !!!
Marre de ce pays de con où les dirigeants n’ont pas de couilles !!
Toulouse, 4eme ville de France et toujours pas d’ambition, peu de grands projet d’urbanisme d’envergure digne d’une Capitale Régionale, Francazal cédée à des investisseurs et on construira des logements pour néo-bobos aérospatialiens…………
Toulouse a souvent raté le « coche », les chinois copient nos avions et ensuite?!!!
C’est écoeurant…………………..