Rien ne va plus. Et c’est un échec personnel pour Nicolas Sarkozy. Mardi, Fillon et Copé s’étaient rencontrés pour finalement s’accorder sur l’idée d’un référendum interne à l’UMP destiné à envisager, ou non, un nouveau vote pour la présidence du parti. Une solution vivement suggérée par Nicolas Sarkozy en personne avait indiqué plusieurs sources concordantes. Mardi soir, encore, des tractations se développaient entre les deux camps, pour envisager les modalités pratiques de ce nouveau vote, programmé, dixit Copé, en décembre ou janvier. De nombreuses voix à droite se félicitaient et qualifiaient ce nouvel acte de sortie de crise.
Las, coup de théâtre mercredi matin. Aux micros d’Europe 1, Jean François Copé a accusé le camp de François Fillon d’avoir « franchi la ligne rouge » en déposant les statuts d’un nouveau groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. A côté de l’UMP « canal historique ». Prenant acte de cette scission, Copé considère désormais que « les conditions » d’un référendum ne sont « pas réunies ».
Vidéo Youtube/UMP officiel : Jean François Copé expliquait mardi pourquoi il proposait un référendum. Son offre a été retirée au bout de quelques heures. Le risque de scission du parti de Chirac et Sarkozy est réel.