À l’occasion de la Journée mondiale de la pneumonie, observée lundi, les Nations Unies et ses partenaires appellent à redoubler d’efforts pour éradiquer la pneumonie, principale cause de mortalité dans le monde pour les enfants âgés de moins de cinq ans. « Nous ne pourrons pas réaliser les objectifs de réduction de la mortalité infantile que nous envisageons sans nous attaquer de façon concertée et ciblée contre le principal ennemi des enfants », a déclaré le chef de la santé du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Mickey Chopra, dans un communiqué de presse.
La Journée mondiale de la pneumonie est observée chaque année le 12 novembre afin de sensibiliser l’opinion publique aux moyens de prévenir des millions d’infections évitables chaque année. Cette maladie est une infection respiratoire grave qui touche les poumons et est responsable du décès de près de 1.2 million d’enfants âgés de moins de cinq ans chaque année dans le monde, soit plus que le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose réunis.
Selon un rapport publié récemment par la Commission des Nations Unies sur les produits d’importance vitale pour les femmes et les enfants, conjointement gérée par l’UNICEF et le Fonds de l’ONU pour la population (FNUAP), près de 1,56 million de vies pourraient être sauvées en cinq ans si l’antibiotique amoxicilline est rendu disponible. Au niveau mondial, près de 85% des enfants sont vaccinés. Cependant, la plupart des enfants non vaccinés sont issues des familles pauvres qui vivent souvent dans des milieux insalubres et sans les connaissances et moyens nécessaires de protéger leurs enfants contre les risques d’infection.