Plusieurs centaines de salariés du groupe pharmaceutique Sanofi ont manifesté cette après midi à Paris. Ils entendent protester contre le plan de réorganisation du géant pharmaceutique, qui, malgré d’importants bénéfices, envisage de supprimer plusieurs centaines d’emplois. Tout en maintenant le doute sur l’avenir du site toulousain. Une situation qui énerve et mobilise tous les acteurs politiques toulousains, gauche et droite, pour une fois réunis sur le sujet. Le maire de Toulouse Pierre Cohen était ainsi présent à Paris pour manifester aux côtés des Sanofi, tout comme le député UMP Jean Luc Moudenc et la députée européenne de Toulouse, Christine de Veyrac. Monique Iborra a quant à elle reçu une délégation de manifestants. Tous ont tenu à s’exprimer publiquement sur le sujet :
« Je tiens à réaffirmer tout mon soutien aux salariés de Sanofi. Comme je l’ai dit aux dirigeants de Sanofi et tout récemment au Ministre du redressement productif, le site Toulousain, qui bénéficie d’un écosystème particulièrement favorable doit être maintenu. Lors du groupe de travail qui réunira prochainement la direction de Sanofi, l’intersyndicale, le gouvernement et les élus locaux, je veillerai à ce que le dialogue social avec les salariés soit respecté dans la transparence et la reconnaissance. La vocation du site toulousain doit enfin être clarifiée et toutes les solutions étudiées pour maintenir son activité et ses emplois. » a ainsi déclaré le maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen.
Christine de Veyrac « a souligné l’importance d’une « mobilisation transpartisane pour sauver l’emploi’.
Madame Monique Iborra, Députée de Haute-Garonne dans la 6ème circonscription, recevait cette après-midi à l’Assemblée nationale avec d’autres parlementaires des salariés de SANOFI en grève contre la restructuration de l’entreprise.
« Premier groupe pharmaceutique français, le groupe Sanofi a réalisé un bénéfice net de 5,7 milliards d’euros en 2011. Les aides publiques, les crédits d’impôt, les crédits à la recherche ont également été importants pour le laboratoire. Les dirigeants de Sanofi doivent reconsidérer leur position, car seule la logique financière semble être recherchée au détriment de l’emploi de milliers de salariés. » a déclaré pour sa part Jean Luc Moudenc.