
Le journal Libération pointe mardi à sa Une, les ratés de la police dans l’affaire Merah. Du nom du « tueur à moto » auteur de 7 meurtres à Toulouse et Montauban au mois de mars puis abattu par la police dans son domicile rue Sergent Vigné dans le quartier Côte Pavé de Toulouse.
Les journalistes évoquent plusieurs procès verbaux d’audition de Bernard Squarcini, ancien patron de la DCRI, la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). Selon ces documents, le nom de Merah était apparu dès le meurtre du premier militaire dans un quartier de Toulouse. Ce même Merah que les policiers de la DCRI connaissaient pour l’avoir interrogé sur ses activités internationales. Le journal Libération pointe des dysfonctionnements dans le recoupement des informations et dans la transmissions des données entre services. » Un document exclusif et l’audition de l’ex-directeur du Renseignement intérieur montrent que Mohamed Merah aurait pu être neutralisé avant la tuerie de l’école juive à Toulouse » écrit le journal Libération. Les policiers pouvaient ils interroger Merah dès le premier assassinat et éventuellement éviter les meurtres suivants ?
Selon les PV cités par les journalistes : la police disposait de la liste des adresses IP des personnes qui s’étaient connectés sur l’annonce passée sur le site leboncoin par la première victime. Dont celle de la mère de Merah dont les deux fils, Mohamed et Abdelkader étaient connu de la DCRI pour leur activisme. Une vente de moto prétexte au guet apens et au premier meurtre de Merah.