
11 ans après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, après des années d’enquête et d’instruction, après des semaines d’audience, la cour d’appel de Toulouse devrait rendre aujourd’hui sa décision sur les responsabilités qui ont entraîné l’explosion de l’usine AZF le 21 septembre 2001 et causé la mort de 31 personnes. Blessé des milliers de toulousains et provoqué d’énormes dégâts. L’une des plus importantes catastrophes industrielle que la France ait connu.
Dans ce procès fleuve, les juges de première instance avaient décidé de relaxer l’usine Grande Paroisse, et son directeur Serge Biechlin. Au bénéfice du doute. Pour un lien de causalité non prouvé. Le procureur de la République de Toulouse et de nombreuses associations de victimes avaient alors fait appel. En cas de condamnation, la défense pourrait se pourvoir en cassation. Idem pour les parties civile. Dans tous les cas de figure, et plus de 10 ans après les faits, la procédure judiciaire ne devrait pas aujourd’hui connaître son épilogue.