De l’école primaire au lycée en passant par les collèges et jusqu’au supérieur, ce mardi marque la rentrée des classes 2012. Terminées les longues matinées et les après midi de farniente ou de jeu, place au enseignements et cours pour des dizaines de milliers de jeune à Toulouse, dans le département et toute la France. Une rentrée marquée par de nouvelles mesures annoncées par le gouvernement : embauche de nouveaux effectifs et enseignement de la morale. Depuis le mois de juillet, le ministre de l’éducation Vincent Peillon a mis en place de la concertation pour la Refondation de l’École.
Mais, demain, comme le soulignent les parents d’élèves de la FCPE, dans les écoles, les collèges et les lycées de la Haute-Garonne, ce sera encore une rentrée sous le signe de la politique définie par le précédent ministre de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel.
Avec plusieurs problèmes en perspective : une rentrée sans enseignants spécialisés des réseaux RASED pour aider les élèves en difficultés, une rentrée avec des ouvertures de classes insuffisantes alors même que les effectifs progressent à nouveau fortement sur le département (800 inscriptions supplémentaires depuis début juillet uniquement sur la commune de Toulouse), une rentrée où on attend le dernier moment (le 10 septembre) pour prendre les décisions d’ouverture de classes entrainant une désorganisation de la rentrée pour des milliers d’élèves, une rentrée avec des classes en moyenne à 30 élèves dans les collèges de la 6ème à la 3ème, une rentrée avec 60 professeurs de moins en lycée professionnel par rapport à l’année dernière.
Dans ce contexte critique, la FCPE 31 demande à minima que les règles définies par l’Inspection d’Académie elle-même et qui permettent d’assurer une égalité de traitement (de la pénurie !) sur l’ensemble du territoire soient respectées : ouverture des classes au seuil en primaire (27 en élémentaire et 32 en maternelle), 30 élèves par classe maximum dans les collèges en tenant compte de la spécificité des établissements.
Photo CC/Photo PE Weck 2005