Après plusieurs mois de reflexion, les juges d’appel du procès AZF rendront leur décision dans les prochaines semaines. Dans ce contexte la presse fait aujourd’hui état d’un nouveau coup de théâtre dans l’enquête sur l’explosion de l’usine AZF à Toulouse. Le journal Sud ouest fait état mercredi de révélations qui remettent à plat des années d’instructions. Et sèment une nouvelle fois le doute Selon ce journal, une fuite d’ergol sur le site classé secret défense de la SNPE situé à proximité de l’usine AZF, aurait provoqué une première explosion. Laquelle aurait ensuite produit une réaction en chaîne et ses vibrations auraient provoqué l’explosion de « deux bombes dormantes situées sous le hangar 221 de l’usine AZF » indique le journal Sud Ouest qui cite des « révélations » publiées dans « une revue spécialisée dans le droit du danger et le management du risque ».
Ces révélations interviennent 12 ans après l’explosion qui a causé la mort de 31 personnes, blessé des milliers de riverains et provoqué de nombreux dégâts à Toulouse. Dans le procès de l’usine AZF, les magistrats n’ont pas retenu, en première instance, la responsabilité pénale des dirigeants de l’usine dans la catastrophe. En appel, à l’issue de nombreuses années d’instruction et de longs mois de débat, le parquet a une nouvelle fois pointé du doigt la « négligence » et la responsabilité des dirigeants de l’usine Grande Paroisse. Les juges rendront leur décision dans les prochaines semaines.
Photo CC/Camille Harang