Le premier ministre a présenté mardi son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Dans son discours à la tribune, Jean Marc Ayrault a déclarer vouloir bousculer « les conservatisme », agir pour « la justice et l’égalité ». Il a décliné son agenda législatif pour les prochaines années. Le premier ministre a évoqué la plupart des sujets politiques et sociaux.
Parmi les mesures symboliques annoncées, l’ancien maire de Nantes a déclaré vouloir le droit de vote pour les étrangers résidant de manière régulière en France depuis au moins 5 ans. Et ce pour les élections législatives.A défaut de majorité des deux tiers nécéssaires au Parlement, Ayrault n’a pas écarté le recours au référendum pour modifier la Constitution de la Ve République à ce propos. Autre projet hautement symbolique : le droit au mariage entre hommes et femmes du même sexe. Le premier ministre a promis une loi au premier semestre 2013.
S’agissant des nouveaux droits politiques évoqués par François Hollande durant la campagne pour les élections présidentielles. Jean Marc Ayrault a dit vouloir instaurer une dose de proportionnelle pour les prochaines élections législatives. Le premier ministre, dans un agenda déjà chargé, a promis une réforme politique destinée à mettre fin au cumul des mandats pour les parlementaires, l’année prochaine.
Au lendemain de la publication d’un rapport de la Cour des comptes sur l’état des finances publiques à la veille de discussions sur un projet de loi de finance rectificative, Jean Marc Ayrault dans un contexte de crise, était particulièrement attendu sur les leviers d’intervention de l’Etat dans l’économie. S’agissant des questions économiques et sociales, Jean Marc Ayrault n’a pas annoncé de tour de vis supplémentaire. Le premier ministre a déclaré que les problèmes avaient été anticipés. Notamment la baisse de croissance. Le premier ministre a donc maintenu le cap et annoncé : une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 45% ; 150 000 emplois d’avenir et la construction de 500 000 logements.