Ségolène Royal avait lancé l’idée d’une femme à la présidence de l’Assemblée nationale. Ecartée à la Rochelle, Ségolène Royal ne pourra briguer le perchoir. S’ouvre donc une bataille au sein du groupe socialiste pour cette fonction hautement importante. D’ores et déjà plusieurs candidats ont officiellement fait part de leur candidature. Jean Glavany, ancien conseiller de François Mitterrand, ancien ministre de l’agriculture de Lionel Jospin et facilement réélu dans les Hautes Pyrénées ; Claude Bartolone, proche de Martine Aubry et Laurent Fabius et, dernière en date Elisabeth Guigou qui se dit « disponible » pour le perchoir. D’autres noms pourraient encore émerger avant la désignation par le groupe socialiste de son candidat pour la présidence.
Pour l’heure la bataille pour la présidence du groupe socialiste à l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir lieu, Bruno LeRoux, proche de François Hollande a seul fait acte de candidature.
A droite, la bataille pour le poste de président du groupe à l’Assemblée nationale ressemble à un premier acte de la bataille pour la direction du parti. D’un côté Christine Jacob, proche de Jean François Copé a annoncé sa volonté de se succéder à lui même. De l’autre l’ancien ministre Xavier Bertrand, proche de François Fillon a lui aussi fait acte de candidature. Dans ce rapport de force, l’ancien ministre de l’économie Hervé Gaymard a lui aussi indiqué son intérêt pour le poste.
Vidéo Youtube/BFMtv : Ancienne ministre de la justice Elisabeth Guigou réélue députée dans le département de Saine Saint Denis, s’est dite « disponible ». De nombreuses rumeurs relayées par la presse parisienne font état d’une possible candidature de Marylise Lebranchu qui pourrait démissionner de son poste de ministre de la Fonction publique pour se présenter au perchoir.