Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales a présenté mercredi en conseil des ministres, les contours de la réforme des retraites réinstaurant la retraite à 60 ans. Le texte a provoqué de nombreuses réactions. Les syndicats ont salué ce texte mais demandé une réforme plus profonde. A Toulouse, de nombreuses réactions ont fusé à l’annonce du texte.
Bertrand Auban sénateur et président du groupe socialiste au Conseil général et Pierre Izard, président du conseil général de Haute Garonne ont salué ce retour au principe de la retraite à 60 ans en ces termes : « C’était l’engagement de François Hollande: permettre aux personnes ayant commencé à travailler jeunes et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités de partir à la retraite à taux plein à 60 ans. Le Conseil des Ministres a validé la mise en œuvre effective de ce droit qui interviendra le 1er novembre prochain, après la publication d’un décret ministériel. La mesure est élargie aux personnes ayant connu des interruptions de carrière en raison du chômage et aux mères de familles qui pourront valider deux trimestres de congés de maternité, Engagement pris, engagement tenu ! »
Gérard Bapt, maire de Saint Jean et député candidat aux législatives : « salue la décision du Conseil des Ministres de rétablir le droit pour les salariés ayant les années de cotisations et ayant commencé à travailler avant 18 ans à partir à la retraite à 60 ans. Il s’agit d’un engagement pris qui est tenu. Il s’agit aussi d’un nouveau symbole du changement que veut impulser François Hollande : mettre la justice au cœur de chaque décision pour qu’elle devienne le levier d’un nouveau contrat social. La prise en compte des périodes de maternité va améliorer la vie de dizaines de milliers de femmes qui avaient été les plus pénalisées par la réforme Sarkozy/Fillon. L’UMP se déchaîne contre cette mesure de justice, au prétexte que les finances de la France n’auraient pas la possibilité de l’assumer : cette décision coûtera pourtant moins cher la première année que la réforme de l’impôt sur la fortune qu’avait mené le gouvernement Fillon en 2011, et qui avait divisé par trois l’impôt sur la fortune des plus gros patrimoines !«