Vingt personnes selon les médecins de l’hôpital de campagne installé non loin du quartier d’Abbassiya, lieu des manifestations. C’est le bilan des morts lors d’affrontements entre des manifestants hostiles au pouvoir et des assaillants non identifiés. Face à ce massacre, plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont suspendu leur campagne.
Les deux camps ont échangés pendant des heures des jets de pierres et des cocktails Molotov. Des coups de feu ont également été entendus, rapporte libération. L’armée et la police anti-émeutes ont installé un cordon de sécurité pour séparer les deux camps dans ce secteur du quartier d’Abbassiya, à proximité du ministère de la Défense, selon le site jeune afrique. Les assaillants, rassemblés depuis plusieurs jours réclament le départ de l’armée du pouvoir.
Le calme est progressivement revenu dans l’après-midi. Plusieurs partis et mouvements ont appelé à manifester dans ce secteur du Caire pour protester contre ces violences.
«Nous étudions une remise du pouvoir le 24 mai en cas de victoire d’un président au premier tour de l’élection», a indiqué Sami Anan, membre du Conseil suprême des forces armées (CSFA). Et donc remettre le pouvoir aux civils avant la fin juin.
Julie Lasserre