Le journaliste de France 24, Roméo Langlois, a disparu il y a deux jours en Colombie. C’est lors d’un reportage qu’il réalisait aux côtés d’une unité des forces aéronavales colombiennes, dans le cadre d’une opération antidrogue, que ce Français avait disparu.
Tandis qu’hier l’armée cherchait toujours à localiser le journaliste, une femme se présentant comme membre des Farc a affirmé dans un appel non authentifié à des journalistes d’une radio locale qu’il était « prisonnier de guerre du fait […] qu’il portait une tenue militaire », selon le nouvel observateur. Une information publiée également hier par le journal colombien El Tiempo.
Mais des experts du droit international humanitaire (DIH) ont rejeté catégoriquement la possibilité que Roméo Langlois puisse être considéré comme un « prisonnier de guerre » par les FARC, annonce El Tiempo.
Les Farc avaient annoncé, en février, qu’ils renonçaient à l’enlèvement de civils. Mais Roméo Langlois était en tenue militaire pendant l’attaque.
Julie Lasserre