
Nicolas Sarkozy était dimanche à Toulouse. A une semaine du second tour de l’élection présidentielle, le candidat sortant a longuement évoqué sa conception de la « nation ». Il a placé la « frontière » au centre de son projet politique. Une frontière à la fois physique. Mais aussi psychologique. Dans un entre deux tours marqué à droite par la volonté de séduire l’électorat qui s’était porté en masse sur la candidature de Marine Le Pen, ce choix de société fleure la tentation du repli sur soi. En période de crise économique et surtout de chômage de masse.
Des frontières en Europe, en France, dans le coeur de chacun des français, a expliqué un Nicolas Sarkozy qui a souhaité redéfinir l’identité de la France dans un contexte de mondialisation. Des frontières entre son foyer, la rue et son voisin, a expliqué le président candidat, des frontières entre le citoyen et l’étranger, des frontières entre le bien et le mal. Une frontière qui ne pousse pas vers l’empathie mais au contraire vers le replis sur soi, le repli d’une nation affaiblie par la crise entre ses frontières.
Les frontières à l’entrée du meeting de Nicolas Sarkozy provoquent l’ire et l’incompréhension de ses partisans. Les militants UMP venus de toute la région soumis à l’attente pour rentrer parc des expositions.
Des frontières ensuite pour accéder des couloirs à la salle du meeting. Tous les membres du public doivent passer sous les portiques de sécurité installés devant les portes. Résultat : attente et grogne.
..mon texte ne vous a pas plu??? vous l’avez enlevé très vite je crois….