« C’est avec une profonde émotion » que le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants a appris le décès, mardi 10 avril, du résistant français Raymond Aubrac à l’âge de 97 ans.
« La France est aujourd’hui endeuillée par la disparition de cet être d’exception qui fit de l’engagement dans la Résistance le sens d’une vie. Parce qu’il croyait par-dessus tout aux valeurs qu’il défendait, il leur dédia sans relâche sa bravoure, sa droiture, son abnégation, et prit part aux plus grands combats de ces pages sombres, de la fondation du mouvement « Libération Sud » à l’état-major de l’Armée secrète en passant par l’unification des mouvements de résistance de la zone sud. Indéfectiblement dévoué à la cause de la France, il la servit avec passion aux côtés de celui dont André Malraux dira plus tard qu’il en était le visage, le chef du Conseil national de la Résistance Jean Moulin » a souligné le secrétaire d’Etat.
Marc Laffineur salue « la mémoire de ce grand serviteur de la République qui, au souvenir de ces années héroïques et tragiques à la fois, ne cessa jamais le combat pour les idéaux au nom desquels nombre de ses frères d’armes firent le sacrifice de leur vie. Il nous enseigna la vigilance et l’exigence pour une France digne de son histoire, digne de la mémoire de son armée de l’ombre. A l’instar de sa femme Lucie, qui nous avait quittés en 2007, il restera à jamais un exemple pour chacun d’entre nous, une référence pour l’avenir ».
A sa famille et à ses proches, le secrétaire d’État présente ses condoléances les plus sincères.