La candidate écologiste à l’élection présidentielle a demandé dimanche la démission du directeur de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur. Selon la députée européenne, et ancienne juge d’instruction, les services secrets français ont manifestement commis une faute dans l’affaire Merah en ne gardant pas, l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban sous surveillance. Dans le collimateur d’Eva Joly : Bernard Squarcini, et le patron de la police, Frédéric Péchenard. « Dans n’importe quel autre pays démocratique, M. Squarcini et M. Péchenard n’oseraient plus se montrer » a encore estimé Eva Joly.